21 novembre 2018 à 10:00

Antoine ABRASSART : Un grand gaillard, assez bonard

On vous l'avait promis à l'issue de cette épopée historique en Coupe de France, le FC Tartas
Saint-Yaguen n'en avait pas terminé avec les surprises. Et force est de constater que celle-ci en est
une de taille XXL, puisque le Club du Président LESCA a l'honneur de vous présenter aujourd'hui
sa toute nouvelle recrue, Antoine ABRASSART. Joueur aussi talentueux qu'expérimenté avec un
CV déjà bien garni, il vient renforcer l'arrière-garde tarusate afin d'atteindre l'objectif du maintien
en R1 le plus rapidement possible après cette belle « despedida » en Coupe de France. Cependant, il
est à signaler qu'aussi « maestro » qu'il soit dans le Monde du Football amateur, il n'entre pas dans
l'arène tarusate pour une « hombros » mais plutôt pour démontrer à tout les « aficionados » que
toutes les qualités qui font toute sa réputation ne sont pas usurpées. Nous avons donc décidé d'aller
à la rencontre du nouvel homme fort de cette équipe tarusate afin d'en savoir un peu plus sur ce
personnage qui vise aujourd'hui à démontrer qu'il existe encore des joueurs plus passionnés par le
ballon rond que par les pièces rondes.


. Antoine, peux-tu s'il te plaît nous en dire un peu plus sur toi et sur ta situation actuelle ?


« Alors je suis né à Saint-Dizier une commune située dans le département de la Haute-Marne, et
plus précisément là où mon Père était footballeur professionnel à la fin des années 80. J'ai ensuite
vécu du côté de Nevers, soit là où il a terminé sa carrière. A 14 ans, j'ai alors décidé de suivre les
traces de mon paternel en quittant ma Famille pour rejoindre le Centre de Formation du FC
Gueugnon. Mais ma Vie ne se résume pas non plus qu'au Football. En effet, depuis désormais
quatre ans et demie, nous sommes les heureux parents d'une petite dieppoise, Romane, qui nous
régale depuis le premier jour ! Professionnellement parlant, j'ai aussi la chance d'avoir trouvé du
travail à la suite de mon départ prématuré de Bordeaux. Je tiens d'ailleurs à remercier pour cela
Céline et l'Agence d'Intérim Morgan Services. Je suis donc depuis peu devenu Agent de
Laboratoire. Soit un métier qu'il me faut apprendre sur le tas et pour lequel il m'est nécessaire de
m'accrocher chaque jour. Au delà de ça, et ce depuis mon arrivée dans les Landes, je me suis pris
de passion pour la Tauromachie. Je considère que le Torero est le seul sportif au Monde qui joue sa
Vie quotidiennement. J'ai donc un énorme respect pour eux. J'ai aussi pour grande passion, et ce
depuis toujours, tout ce qui attrait au Monde des courses hippiques. Je suis d'ailleurs
copropriétaire de plusieurs chevaux avec deux amis de toujours. Mais malgré tout, il faut savoir
que ma passion première reste le Football. Je suis né pour ça et j'ai véritablement ça dans la peau."

. Tu as déjà une belle expérience dans le Monde du Football. Peux-tu s'il te plaît nous relater
ton parcours footballistique jusqu'à présent ?


« J'ai tout d'abord fait mes premières classes au FC Gueugnon des -16ans nationaux jusqu'à la
Ligue 2. Ce fût pour moi six années extraordinaires conclues en beauté par une titularisation et un
but en Ligue 2. Suite à cela, j'ai découvert les impondérables du Monde amateur. Cela a commencé
par une Saison du côté de Saumur en N3, puis deux saisons au FC Villefranche en N2. Ensuite, un
ami lyonnais ayant eu Bruno SCIPION comme entraîneur par le passé m'a alors mis en relation
avec ce dernier que j'ai alors rejoint en signant pour deux saisons au Stade Montois Football. En
Mai 2013, nous apprenons alors totalement par hasard que nous allons devenir parents. C'est alors
que le FC Dieppe se présente en me proposant au même moment un contrat de trois ans. Pris un
peu de panique, je décide alors de quitter Mont-de-Marsan pour pouvoir assurer l'arrivée de ma
fille. Et à l'issue de mon contrat, je suis retourné au Stade Montois Football pour y terminer mon
parcours sportif. La Vie et certaines rencontres en ayant décidé autrement, et Gaëlle ayant trouvé
du travail au Grand Moun, il était alors temps de m'adapter aussi à sa vie professionnelle en
trouvant notamment un Club géographiquement plus proche. A savoir les Genêts d'Anglet la Saison
dernière, et le Stade Bordelais cette Saison. Mais mon contrat avec les Lions a pris fin très
prématurément. Beaucoup trop de mutés hors-période et un manque cruel de joueurs offensifs ont
eu raison de moi. Je n'étais donc plus une priorité sportive et financière pour le Club. Mais je tiens
malgré tout à remercier le Président du Stade Bordelais qui a été extraordinaire avec moi malgré
un contexte assez compliqué. Enfin, me voilà aujourd'hui au FC Tartas Saint-Yaguen avec toujours
la même envie de gagner des matches et de continuer à progresser encore et encore ».


. Plus particulièrement, que retiens-tu de ton parcours footballistique et peux-tu nous évoquer
une anecdote marquante ?


« Parfois, je me suis comparé à certains toreros qui, pour exister, devaient faire face à du bétail que
personne ne voulait. Et bien pour ma part ce fût un peu pareil. A savoir que ni le Monde
professionnel ni même les mastodontes du Monde amateur aux budgets imposants n'ont vraiment
voulu de moi. Pour exister il a donc fallu que je fasse mes armes dans des clubs plus modestes.
Mais après tout, c'était peut-être juste une suite logique. Car au cours de mes six années passées au
FC Gueugnon, j'ai constamment entendu parler de « maintien », de « solutions pour s'en sortir »,
de « solidarité pour y arriver », etc. Je n'oublierai jamais certaines de nos réunions où l'on nous
expliquait que le Club et même l'Usine atteignaient leurs objectifs depuis toujours parce que les
gagnants trouvaient toujours des solutions alors que les perdants trouvaient quant à eux
constamment des excuses. L'on nous expliquait que le Football c'était la tête, le cœur, et une grosse
paire de c....... Une fois inculqué ça, c'est devenu mon ADN sur le terrain, et j'ai aujourd'hui le
sentiment d'avoir réussi dans la plupart des clubs où je suis passé notamment grâce à cela. Une
anecdote marquante non, mais plusieurs oui. Je pourrais citer notamment le fait d'avoir été buteur
en L2 avec mon Club formateur. Les deux 1/16èmes de Finale auxquels j'ai pu participer avec
Villefranche et le Stade Montois Football. Soit un Club avec lequel j'ai aussi pu atteindre une place
de vice-champion de National 2. Le fait d'avoir eu l'honneur d'être Capitaine d'un Club comme le
FC Dieppe qui restera, après le FC Gueugnon, mon Club de cœur. Soit un Club, et pour l'anecdote
aussi, où les supporters m'ont élu dans l'équipe-type de l'histoire du Club. Enfin, l'anecdote la plus
cocasse est certainement mon doublé inscrit en Finale de la Coupe de Nouvelle-Aquitaine la Saison
dernière avec les Genêts d'Anglet, et ce sur la pelouse du Stade de l'Argenté ».

. Peux-tu nous raconter le déroulé de ton arrivée au Club, et qu'est-ce qui t'a motivé à le
rejoindre ?
« Cet été j'avais la possibilité de retourner à Dieppe ou à Saumur. Mais pour des raisons familiales,
je n'ai pas donné suite à ces deux options. Le Stade Bordelais m'a alors proposé de les rejoindre, et
j'ai trouvé que c'était un bon compromis à ce moment-là. Mais l'aventure s'est très vite arrêtée et
j'ai alors demandé à Landry BORDAGARAY le Coach de l'équipe fanion du FC Tartas SaintYaguen
s'il était possible de m'entraîner avec son Groupe. La compétition me manquant aussi
profondément, j'ai ensuite demandé s'il m'était possible de prendre une licence. Je suis motivé par
la compétition, et les compétiteurs me motivent. J'ai le sentiment de mettre les pieds dans un Club
de passionnés comme j'ai pu le connaître au FC Gueugnon ou encore au FC Dieppe. Et je voulais
aussi revenir à des choses plus terre à terre. Alors cela ne durera peut-être que six mois, ou un an,
peu m'importe, mais j'en avais ce besoin à ce moment-là. Je trouve aujourd'hui que bien trop de
personnes utilisent le Football comme un vecteur social, et ce au détriment de la passion. Cela en
devient dangereux pour le Sport amateur, et trop compliqué à vivre pour moi ».

. Tu as eu la chance de découvrir de nombreuses Régions françaises au travers du Football.
Que retiens-tu de chacune d'entre elles, puis sur le plan footballistique, en quoi sont-elles si
différentes ou non ?


« Alors la Normandie est une véritable terre de Football. Les gens y sont vraiment passionnés, et
nous y avons parfois joué devant deux-milles spectateurs, c'était juste incroyable. J'y ai retrouvé le
cliché de la Ville pauvre qui a comme seule religion le Football. C'est d'ailleurs peut-être pour cela
que je m'y suis autant épanoui. Saumur c'est plutôt un grand village touristique très agréable à
vivre, avec un peu d'engouement pour le Football. Et à mon époque le Club était sur une bonne
dynamique, capable d'exploits en Coupe de France notamment. A Villefranche, dans la banlieue
lyonnaise, l'on retrouvait très peu de monde au Stade les jours de match forcément dans l'ombre de
l'Olympique Lyonnais. Je n'ai pas trop réussi à m'y faire, et finalement, quitter cette Ville n'a pas
été un véritable déchirement pour moi. En revanche, j'y ai découvert un Football différent basé sur
l'expérience et la malice des vieux briscards. Enfin, Mont-de-Marsan, j'aime y vivre et j'y ai tout
mes repères depuis six ans déjà. Le Football n'y est malheureusement pas une religion, mais avec
des idées sur et en dehors du terrain, nous avons pu faire de très grandes choses ».


. Tu as aussi fréquenté des Clubs très structurés à des niveaux supérieurs. Au niveau de cet
aspect-là, quel est ton avis sur le FC Tartas Saint-Yaguen ? A titre de comparaison directe, tu
as aussi connu le Stade Montois Football qui est la référence dans le département des Landes.
En quoi les deux clubs sont-ils comparables ou non ? Puis à titre de comparaison plus
indirecte, tu as fréquenté le FC Gueugnon, un Club à l'époque assez atypique au sein du
monde professionnel, soit un peu comme le FC Tartas Saint-Yaguen au niveau R1 non ?


« Je découvre tout juste le Club mais mes premières impressions sont positives dans le sens où tout
le monde souhaite avancer et trouver des solutions pour justement se structurer petit à petit. Tartas
est un Village de quatre-cinq milles habitants (3 219 habitants en 2014) alors que Mont-de-Marsan
est la Préfecture des Landes. Le Stade Montois Football parle constamment d'argent et le FC
Tartas Saint-Yaguen a su passer cette Saison quelques Tours en Coupe de France pour en gagner
un petit peu. Depuis mon arrivée à Tartas, j'entends aussi chaque jour des joueurs qui essaient de
trouver une solution pour changer l'éclairage du terrain d'entraînement notamment. L'on n'est très
clairement pas du tout au même stade de développement. Le Stade Montois Football a un terrain
synthétique depuis six ou sept ans, et le FC Tartas Saint-Yaguen doit quant à lui s'entraîner sur le
terrain de Rugby quand celui du Football devient impraticable Ce sont deux mondes opposés. Alors
effectivement l'on pourrait faire le parallèle entre Gueugnon et Tartas. Les Forges à Gueugnon, et
la Papeterie à Tartas, et bien sûr une certaine similitude avec la volonté première de se maintenir
au plus haut niveau possible, et ce avec comme seul moyen pour exister la tête, le cœur, et le
« reste ».


. Tu as jusque là évolué à des niveaux supérieurs au niveau R1. Soit un niveau que tu vas donc
découvrir sur le terrain après avoir assisté à quelques matches de cette équipe fanion du FC
Tartas Saint-Yaguen. Quelles sont selon toi les forces et faiblesses de ce niveau en comparaison
aux niveaux N2 et N3 au sein desquels tu as évolué durant de nombreuses saisons ?


« C'est assez compliqué à dire. Mais si je me base sur le match de Coupe de France du week-end
dernier, la différence s'est très clairement faite sur l'expérience et le métier. Techniquement et
physiquement, il y'a finalement eu peu de différence comme le démontrent les magnifiques buts de
Rémi UROLATEGUI et de Pierre JOSSE. Le Capitaine de l'US Lège Cap-Ferret l'a d'ailleurs
reconnu dans une interview d'après-match, ils se sont faits peur. Il va donc nous falloir gommer ces
erreurs-là pour pouvoir être encore plus performants dans les semaines à venir ».


. Tu évolues principalement au poste de défenseur central. Quelles sont selon toi les
principales caractéristiques inhérentes à ce poste-là et quels sont tes modèles au niveau
amateur puis au niveau professionnel ?


« J'aime les défenseurs centraux intelligents qui ont une vraie réflexion sur le jeu et qui sont très à
l'aise avec le ballon. Je suis très nostalgique d'un joueur comme Laurent BLANC qui avait en plus
de toutes ces caractéristiques, beaucoup de classe et de charisme. Soit très clairement ce qu'il faut
pour jouer à ce poste-là. A l'échelle amateur, j'ai beaucoup aimé évoluer aux côtés d'un Théo
LETOMBE lors de mon passage au FC Dieppe. C'est un joueur complet autant techniquement que
tactiquement, et je considère avoir énormément progressé à ses côtés ».


. Quelles sont selon toi tes principales qualités, et que considères-tu pouvoir apporter à
l'équipe ?


« Je suis quelqu'un qui ne supporte pas la fatalité et les excuses ! L'on fait du Football pour gagner
des compétitions et des championnats pour les remporter. Je ne me lasse jamais de répéter cet
adage inculqué au FC Gueugnon « les gagnants ont toujours des solutions et les perdants toujours
des excuses ». C'est d'ailleurs peut-être ce que je vais pouvoir apporter à l'équipe, à savoir du
caractère. C'est selon moi vital aujourd'hui. Sinon il faut aller faire du « Foot Loisirs » et encore ».


. Comment se passent tes débuts au sein du Club autant sur le plan sportif qu'au niveau de
ton intégration ?


« Cela se passe très bien. Mais je ne me prends pas la tête en fait, car je connaissais déjà pas mal
de joueurs. Le Club ayant aussi été très pris par la Coupe de France au cours de ces dernières
semaines, je vais pouvoir faire connaissance avec les bénévoles et les dirigeants dans les semaines
à venir. Sur le plan sportif, je suis évidemment en manque de compétition, et mon objectif sera donc
d'être à 100% sur toute la seconde partie du Championnat ».


. Quelles sont tes ambitions pour cette Saison ?


« Pour la première fois depuis quinze ans, le Football ne représente plus un revenu financier pour
moi. Mon ambition est donc de prendre ici un maximum de plaisir et ce, sans ne plus rien attendre
en retour. Ceci passera évidemment par des victoires sur le terrain, et des moments de partage en
dehors ».


. Antoine, nous te remercions pour toute ta disponibilité. Pour terminer, que peut-on te
souhaiter et as-tu un mot à dire aux supporters et à toutes les personnes qui liront cet article ?


« Mon souhait est plutôt sur le plan collectif à savoir que le Club se maintienne pour pouvoir
poursuivre sa progression. Puis aux supporters et aux bénévoles j'aurais tendance à leur dire de
garder leur passion pour le Football et cette envie indéfectible de venir nous voir jouer chaque
week-end. C'est ensuite à nous les joueurs, au travers de notre attitude et de nos performances que
nous devons leur transmettre cette envie ».


Antoine ABRASSART
Né le 05 Septembre 1987 à Saint-Dizier
Défenseur central ou Milieu défensif
FC Gueugnon (Jeunes à L2) → Olympique de Saumur Football Club (N3) → Football Club
Villefranche Beaujolais (N2) → Stade Montois Football (N2) → FC Dieppe (N2) → Stade
Montois Football (N2) → Genêts d'Anglet (N3) → Stade Bordelais Football (N2) → FC Tartas
Saint-Yaguen (R1)


La venue d'Antoine ABRASSART au FC Tartas Saint-Yaguen c'est aussi une histoire
d'amitié et de passion. En effet, il fût durant plusieurs saisons le coéquipier du Capitaine tarusate
Rémi MOURAREAU avec qui il a donc pu se lier d'amitié avant de porter de nouveau, et ce avec
un plaisir véritablement réciproque, les mêmes couleurs. Un plaisir d'autant plus partagé, qu'ils
vouent tout les deux une réelle passion pour le Football. Les deux compères s'en sont confiés :

. Que pouvez-vous nous dire l'un sur l'autre ?


.R.M : « Alors Antoine c'est tout d'abord quelqu'un de très franc. J'aime aussi beaucoup son
humour et son côté chambreur. Ce que j'apprécie aussi le plus chez lui, c'est de pouvoir partager
nos avis sur tout et n'importe quoi. Même si souvent l'on n'est pas toujours d'accord, surtout sur le
Football d'ailleurs (rires) ! Mais ce qui est sûr et certain, c'est qu'il me dira toujours mes quatre
vérités. Il a ses idées et s'y accroche vraiment sans être influencé, et très franchement j'aime ça ».


. A.A. : « Rémi c'est un passionné qui aime vraiment beaucoup le Football. Il mettrait son cœur sur
le terrain, c'est admirable. Et je pense aussi qu'il a fait franchir un cap au FC Tartas Saint-Yaguen,
que ce soit sur et en dehors du terrain. Et même s'il ne l'assume et ne l'admet pas, c'est bel et bien
un joueur de devoir du type Florent BALMONT (rires). Nous sommes aussi amis dans la Vie, et
passons beaucoup de temps ensemble. Il ne reste donc plus qu'à le concrétiser sur le terrain ».


. Avez-vous une anecdote en commun à nous évoquer ?


. R.M. : « Des anecdotes j'en ai plein, car il me fait souvent des petits plans (il me comprendra!!!).
Nous sommes tout les deux des passionnés de Football, mais ce que l'on aime par dessus tout, c'est
d'être sur le terrain, car c'est aussi un gros compétiteur. La première fois que je l'ai vu jouer, j'ai
adoré et je l'ai très vite surnommé mon Alou Diarra avec mon Père (rires). J'étais vraiment conquis
car malgré son physique, il aime jouer au ballon et tenter des choses comme sa fameuse passe qui
casse les lignes ! J'ai vraiment beaucoup appris à ses côtés, et je me rappelle de ses nombreux
conseils qui m'ont souvent piqué. Il me disait : « Rémi, toi tu es un joueur de devoir » et je n'aimais
vraiment pas ça car je préférais ressembler à des joueurs comme Karim BENZEMA ou Javier
PASTORE plutôt qu'à des Florent BALMONT ou Blaise MATUIDI sans leur manquer de respect. Je
n'avais alors rien compris. Puis avec le temps et en partageant des heures d'entraînements et de
matches avec lui et les autres, je me suis petit à petit transformé, et je suis devenu un joueur sur qui
l'on peut compter. Enfin je l'espère en tout cas ».


. A.A. : « Je vais faire court, mais j'évoquerais indéniablement cette épopée vécue ensemble au
travers de ce magnifique parcours en Coupe de France il y'a déjà trois ans de cela ».

. Sur le terrain, vous évoluez dans une zone aussi proche que vous l'êtes dans la Vie. Alors
dites le nous franchement. Vous préférez partager un ballon de rouge ou un ballon rond ?


. R.M. : « Antoine, il ne m'a aussi jamais jugé. J'ai quitté le Stade Montois Football parce que je
n'y étais plus heureux, et il a tout de suite compris ma décision. Il est aussi venu me voir jouer à
Tartas dès que son emploi du temps le lui permettait, et l'on est restés proches malgré le fait de ne
plus porter les mêmes couleurs. Aujourd'hui, et après quelques déceptions dont celle d'avoir dû
quitter le Stade Montois Football à l'issue d'une Saison remarquable, il nous rejoint et il a
commencé un travail qui, je l'espère sincèrement, va lui plaire. Ce qui va lui permettre de continuer
à jouer au Football par passion et ce, sans ne rien devoir à personne. Je pense aussi que le
Football landais a besoin de joueurs passionnés et de qualité. Je pourrais parler des heures de
Football, et lui aussi. Donc pour terminer, mon Tonio c'est un sacré personnage plein d'idées et
d'imagination. Parfois complexe, mais fidèle en gardant ses principes de Vie ».


. A.A. : « Depuis deux ans nous avons en effet partagé beaucoup de ballons de rouge ensemble.
Mais il est maintenant temps de se remettre à jouer sérieusement au ballon ensemble et ce, comme à l'époque"

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